Catherine
Pageard présentait jeudi soir, son dernier ouvrage « Rêves de passage » à la
médiathèque de Fouras.
Une
rencontre avec ses lecteurs vécue de toute évidence avec plaisir, d'autant plus
que l'écrivain a donné lectures d'extraits de son texte et nourri une
conversation très libre autour de son travail.
Un
exercice auquel elle est habituée et qu'elle pratique régulièrement en
parallèle de ses activités de professeur de français. « Selon Henri Miller, il
ne suffit pas d'écrire, il faut porter son œuvre », précise l'auteur,
spécialiste des nouvelles et des textes courts.
«
"Rêves de passage" évoque la marche, l'errance et me renvoie à ma
formation de psychologue à travers des questions comme, est-ce que l'on est
plus libre lorsqu'on est errant ? Est-ce qu'on est plus heureux aussi ? Je pose
la question, je n'apporte pas de réponse. »
Après
la route, espace de fuite et de liberté, Catherine Pageard va se confronter à
ses propres souvenirs et son histoire. « Je prépare un livre intitulé "Une
topographie sentimentale", un travail de prose poétique sur les lieux,
leur transformation et, parfois, leur disparition. »
Fouras comme thème
Et
surprise, la ville choisie pour ce récit sera Fouras. « J'y suis venue très
jeune avec ma grand-mère. J'ai redécouvert la ville dans les années 80 et j'y
reviens maintenant. Je vais baser mon travail sur ce que je ressens mais aussi
en captant le témoignage de Fourasins. »